Pauline Boué

Mon parcours académique et professionnel

Titulaire d’un Master 2 en Droit Public et Science Politique, j’ai débuté ma carrière dans des postes polyvalents dans l’enseignement supérieur. Bien que ce secteur m’ait passionnée, notamment pour son dynamisme et ses interactions avec le public adolescent et jeune adulte, j’ai rapidement constaté que l’humain était souvent relégué au second plan. Ce constat m’a conduite à une réflexion profonde et m’a poussée à opérer une reconversion professionnelle.

J’ai ainsi repris mes études afin de me tourner vers un métier où les relations interpersonnelles seraient au cœur de mes préoccupations.

Ma reconversion : la médiation familiale

Formée en médiation familiale, j’ai enrichi mon parcours en psychologie, sociologie et droit. J’ai suivi une formation de 18 mois à l’IFOMENE à Paris, où j’ai acquis des compétences pratiques et théoriques pour accompagner les personnes en médiation dans un cadre confidentiel, neutre et impartial. Cette formation m’a permis de perfectionner des outils spécifiques et de mener des processus de médiation efficaces.

Une expérience enrichissante au Québec

Après avoir obtenu mon diplôme d’État de médiateur familial, j’ai eu l’opportunité de travailler et de poursuivre ma formation au Québec, dans un organisme de justice alternative (Trajet). Cette expérience a renforcé ma conviction que la médiation offre une alternative précieuse au système judiciaire traditionnel. J’y ai approfondi mes compétences en médiation pénale (notamment entre jeunes et victimes d’un délit) et participé à des projets de médiation scolaire, tout en contribuant à la formation d’une équipe de bénévoles.

Une approche internationale de la médiation familiale

Mon parcours m’a également menée à étudier et travailler dans divers pays – États-Unis, Inde, France et Canada – ce qui m’a permis de me spécialiser dans les dynamiques familiales complexes, en particulier celles des familles ayant un parcours international. Cette perspective enrichit ma pratique de médiation, car elle me permet de mieux comprendre et gérer les différences culturelles et les enjeux liés à la mobilité internationale.